Les abeilles, comme beaucoup d’autres insectes pollinisateurs, jouent un rôle primordial dans le maintien de la biodiversité et cela par le transport de pollen.
Il est à l’origine produit dans les anthères des plantes fleuries. Lors de la visite d’une fleur, après avoir fait tomber les grains de pollen des étamines sur son corps, l’abeille humecte cette poudre avec du nectar afin qu’elle ne s’envole pas. Puis elle la brosse pour réaliser une pelote qu’elle rapporte dans des corbeilles situées sur ses pattes arrière.
Lors d’un vol, l’abeille ne visite qu’un seul type de fleurs.
L’abeille qui recueille le pollen pour le rapporter à la ruche ne s’occupe en principe que d’une seule variété à la fois. Elle ramasse les grains qui se sont déposés sur ses antennes et sur son corps en les faisant glisser entre ses deux pattes antérieures qui agissent comme de véritables peignes.
Après avoir récolté le pollen sur les fleurs , les abeilles butineuses, de retour à la ruche, confient leur précieuse cargaison à des ouvrières qui iront emmagasiner les pelotes de pollen dans les cellules situées autour du couvain. Ces dernières, alors mélangées à du miel et des ferments lactiques, prennent le nom de pain d’abeille. Ce mélange sert de nourriture aux larves des abeilles. Bien pourvu en acides aminés, vitamines, oligo-éléments, le pollen comble également les grands besoins en protéines de la colonie d’abeilles et permet notamment de la dynamiser ou d’améliorer sa survie pendant l’hiver.
L’intervention des abeilles
La récolte
Quand l’apiculteur considère que les abeilles ont suffisamment de stock de nourriture, l’apiculteur va équiper ses ruches de trappes à pollen. Le principe est simple, l’abeille qui rentre à la ruche doit traverser une grille qui va retenir une partie des pelotes accrochées à ses pattes, pelotes qui vont tomber dans un tiroir installé sous la ruche que l’apiculteur ira régulièrement recueillir.
Il sera ensuite soit congelé, soit séché selon les besoin.